Sans un cri



Titre Original:A swift pure cry
Auteur: Siobhan Dowd
Date de Parution: 13 avril 2007
Edition: Gallimard jeunesse
368 pages

Résumé:

Dans le petit village irlandais de Coolbar, Shell tente d'être un lycéenne comme le autres. Mais élever Trix et Jimmy, ses petits frères et sœurs, tout en les protégeant d'un père alcoolique et violent, n'est pas un quotidien ordinaire pour une jeune fille de quinze ans.
Pourtant, Shell ressent profondément la joie d'exister. D'où lui vient cette force incroyable qui la sauve, même quand l'Irlande entière la montre du doigt ?
Un roman singulier et fort, touché par la grâce. Comparée aux plus grands écrivains irlandais, Siohban Dowd signe une histoire poignante, tirée de faits divers réels.

Avis Personnel: 

Sans un cri est une histoire totalement atypique, je n'avais jamais vraiment lu ce genre de roman antérieurement. C'est une histoire qui mêle religion (catholique) aux tourments de la vie de famille lors du décès d'un géniteur, au deuil et tellement d'autres choses, je ne vais pas cacher que j'ai trouvé qu'il y avait certaines longueurs et parfois je m'ennuyais un peu en lisant. Toutefois ça fait quelque chose de lire un livre qui aborde des sujets peu utilisés. Le livres est beau à lire, l'écriture est fluide. Shell est une fille énormément courageuse qui ne se morfond pas sur son sort, quoi qu'il se passe elle affronte ce qui lui arrive. A certains moments, certaines situation nous font rire mais ce n'est pas un petit rire, à des moments je lisais et j'étais prise d'un fou rire alors que la situation n'avait rien de vraiment drôle, juste des personnages pas très adroits. Des enfants qui s'improvisent sage-femme.
La fin est un peu "facile" mais elle passe, elle coule, tout se tient et tout se suit.
Un joli livre.

On m'a dit que le roman avait été adapté en Film

Citation: 

"Trix, Jimmy, Shell, : ils formaient une rangée silencieuse qui remontait vers le champ pour aller ramasser les pierres. Toujours ensemble. Libres. Protégés par la lumière éternelle de maman. Et leur vie de déployait devant eux, autour d'eux et hors d'eux tandis qu'ils hurlaient sur la grande roue comme trois hiboux devenus fous. Quelle joie d'exister, quelle joie ! "


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