Le soleil se lève aussi



Titre original: The sun also rises
Auteur: Ernest Hemingway
Date de parution de l'édition çi dessus: 6 octobre 1972
Editeur: Gallimard
Collection: Folio
275 pages

Résumé:
"Elle éteignit sa cigarette.
- J’ai trente-quatre ans, tu sais. Je ne veux pas être une de ces garces qui débauchent les enfants.
- Non.
- Je ne veux pas devenir comme ça. Je me sens vraiment bien, tu sais, vraiment d’aplomb.
- Tant mieux.
Elle détourna les yeux. Je crus qu’elle cherchais une autre cigarette. Puis je vis qu’elle pleurait, qu’elle tremblait et qu’elle pleurait. Elle évitait de me regarder. Je la pris dans mes bras."
C'est l'histoire d'une bande de jeune à l'entre-deux guerre; qui veulent s'amuser, sortir.

Avis personnel:

Mon premier Hemingway! J'attendais de le lire avec beaucoup d'impatience et d'espoir.
Les deux première pages m'ont captivées;mais après de mal en pis je m'attendais à beaucoup d'actions, de rebondissements, et non. Il faut savoir qu'avant de lire ce livre, je ne connaissais Hemingway que de nom et de reportage télé; je n'avais donc aucune idée quant-à sa façon d'écrire.J'ai mis beaucoup beaucoup de temps à lire ce livre, je n'en voyais pas le bout. Ce qui m'a le plus dérangé est vraiment ce manque d'action. Certes ils bougent, il voyagent un peu. Mais il ne leurs arrive jamais de grandes aventures comme je me plaît à lire. 
J'avais lu qu'Hemingway parlait souvent de corrida dans ses ouvrages, et j'en ai eu la preuve sous les yeux. C'est un sujet vraiment très présent, il en fait l'éloge. Personnellement c'est quelque chose que je déteste, après je conçois qu'on puisse aimer dans un cadre culturel Espagnol. Mais j'ai vraiment du mal.
Je ne peux contester le talent d'Ernest Hemingway qui est énorme et indéniable, c'est un écrivain fantastique, mais je n'ai pas accroché.
Dans sa forme, ce livre m'a fait penser à L'envers du paradis De F.S.Fitzgerald, un livre que j'avais beaucoup aimé malgré le manque d'action. Dans les deux, l'intrigue est assez plate. Mais ce qui est étrange est que L'envers du paradis est l'un de mes livres favoris alors que je ne pourrais en dire de même pour Le soleil se lève aussi.
J'avais étrangement accroché au résumé et au titre mais rien ne m'a captivé dans le livre. Pour approfondir quelque peu su le titre, je le trouve assez bien choisi. Les personnages vivent dans la mélancolie quotidienne, ils sont souvent saouls et tristes et pourtant, parfois, un rayon de soleil les ravissent. De plus c'est une image assez forte, même dans l'ombre le soleil se lève et vient éclaircir une journée, une vie.
Le point positif est qu'il y a des moments vraiment drôles et on dirait qu'Hemingway l'a fait pour nous, de glisser des petites phrases rigolotes par-ci par là, par exemple "Elle ébaucha un sourire et je vis pourquoi elle se faisait un devoir de ne pas rire. Quand elle fermait la bouche elle était plutôt jolie."
Je trouve ça drôle parce que c'est abordé avec tellement de douceur, une douceur étrange je l'admet.
Je comprends que certains aient adorés, parce que l'auteur à vraiment la main sur les mots, il sait les utiliser à bon escient et maîtrise la langue, il trouve toujours le mot juste.
C'est donc une lecture un peu décevante, toutefois je suis contente d'avoir découvert cet auteur si connu et d'avoir pu moi même m'en faire mon propre avis. J'aurais aimé faire une chronique élogieuse de ce livre mais je me dois d'être sincère.

Après ce livre peut vous plaire si vous aimez les romans comme ça, plutôt plats ,qui filent comme l'eau coule.

Citations:
"Peut-être, avec le temps, finit-on par apprendre quelque chose. Peu m'importait ce que c’était. Tout ce que je voulais, c'était savoir comment vivre. Peut-être, en apprenant comment vivre, pourrait-on finir par comprendre ce qu'il y a en réalité au fond de tout ça."
"Elle me regardait dans les yeux, avec cette manière à elle de regarder qui vous faisait douter si elle voyait vraiment avec ses propres yeux. Et ces yeux continueraient à regarder après que tous les yeux du monde auraient cessé de regarder. Elle regardait comme s'il n'y avait rien au monde qu'elle n'eût osé regarder comme ça, et, en réalité, elle avait peur de tant de choses !"

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